Petit florilège de bushismes... ou les conneries d'un «chef d'état»

Publié le par Gilles et Calou

Le président George W. Bush est connu pour son style oratoire "original", marqué par de nombreuses maladresses de langage. Voici quelques-uns des "bushismes" qui ont émaillé ses huit années de présidence:


-"Je sais que l'être humain et le poisson peuvent coexister pacifiquement" (septembre 2000, lors d'un discours sur sa politique énergétique)


-"On pose rarement la question: est-ce que nos enfants apprend (sic)?" (janvier 2000, lors d'un meeting de campagne en Caroline du Sud)


-"Ils ont mal sous-estimé la compassion de notre pays. Je pense qu'ils ont mal sous-estimé la volonté et la détermination du commandant en chef également" (26 septembre 2001, en référence aux auteurs des attentats du 11-Septembre)


-"Il n'y a pas de doute dans mon esprit, pas le moindre, que nous allons échouer" (4 octobre 2001, lors d'un commentaire sur un plan de son gouvernement)


-"Ce serait une erreur que le Sénat des Etats-Unis permette à un type de clonage humain quel qu'il soit de sortir de cette chambre" (10 avril 2002 à la Maison Blanche, en appelant de ses voeux le vote d'une loi au Sénat sur l'interdiction du clonage)


-"Il y a un vieux proverbe au Tennessee -je sais qu'on le dit au Texas, probablement au Tennessee aussi-qui dit: 'tu m'as bien eu une fois, honte à toi. Tu m'as bien eu, on ne pourra plus t'avoir'" (17 septembre 2002 à Nashville, Tennessee)


-"Nos ennemis sont novateurs et astucieux, mais nous aussi. Ils sont sans cesse en train d'imaginer de nouveaux moyens de nuire à notre pays et à notre peuple, et nous non plus" (5 août 2004, lors de la cérémonie de signature d'une loi de dépenses militaires)


-"Trop de bons médecins font faillite. Trop d'obstétriciens-gynécologues sont dans l'incapacité de pratiquer leur amour des femmes dans tout le pays" (6 septembre 2004 lors d'un meeting)


-"Notre énergie la plus abondante est le charbon. Nous avons assez de charbon pour les 250 ans passés, pourtant le charbon empêche un défi environnemental" (20 avril 2005 à Washington)


-"Nous avons hâte d'entendre votre point de vue pour que nous puissions faire plus mieux (sic) notre travail" (20 septembre 2005)


-"Il n'a pas toujours été acquis que les Etats-Unis et l'Amérique aient une relation étroite. Après tout, (...) il y a 60 ans nous étions en guerre" (29 juin 2006, à la Maison Blanche, où il recevait le Premier ministre japonais Junichiro Koizumi. Il voulait bien sûr dire le Japon et non l'Amérique)


-"Qu'on ne s'y trompe pas, je comprends combien c'est dur, Monsieur. Je parle à des familles qui meurent" (7 décembre 2006 lors d'une conférence de presse commune avec Tony Blair, en voulant parler des familles des soldats qui meurent à la guerre)


-"Ce sont de grandes réalisations pour ce pays, et le peuple bulgare devrait être fier des réalisations qu'ils a réalisées", (11 juin 2007 à Sofia, Bulgarie)


-"M. le Premier ministre, merci pour votre présentation. Merci d'être un hôte aussi bon pour le sommet de l'OPEP" (septembre 2007 à Sydney en Australie où il assistait à un sommet de l'APEC -forum de coopération Asie-Pacifique-et non de l'OPEP)

 

-"Merci votre sainteté. Super discours" (16 avril 2008, lors d'une cérémonie d'accueil du pape Benoît XVI à la Maison Blanche)


-"Ils n'ont aucun mépris pour la vie humaine" (15 juillet 2008, dans une allusion sur les combattants ennemis en Afghanistan. Il voulait bien sûr dire "aucun respect")


-"Je me souviens avoir rencontré la mère d'un enfant qui a été enlevé par les Nord-Coréens ici même dans le Bureau ovale" (26 juin 2008 lors d'un point presse à la Maison Blanche)


-"Durant toute notre histoire, les mots de la Déclaration (d'indépendance) ont incité les immigrants du monde entier à voguer vers nos rivages. Ces immigrants ont aidé à transformer 13 petites colonies en une nation grande et en croissance de plus de 300 habitants" (4 juillet 2008 en Virginie. Les Etats-Unis comptent plus de 300 millions d'habitants)


"Ce dégel a mis du temps à dégeler, et il va falloir du temps pour qu'il dé-dégèle (sic)" (20 octobre 2008, lors d'une discussion sur l'économie et le gel des marchés du crédit).

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